Q et A – Questions et Agronomes, avec Mike Palmier de MaxAg Consulting
décembre 9, 2021
Voici le deuxième épisode de notre série de conversations que nous entretenons avec des agronomes canadiens dans le but de savoir comment ils utilisent Climate FieldViewMC pour tirer le maximum de renseignements des données de leurs clients et permettre à ces derniers de produire le mieux possible. Nous appelons ces témoignages « Q et A », ou « Questions et Agronomes ».
Aujourd’hui, nous aimerions vous présenter Mike Palmier, propriétaire exploitant de MaxAg Consulting, une entreprise basée à Plenty, en Saskatchewan. Mike a grandi sur une ferme mixte de bovins et de céréales près de Lafleche (Sask.), mais il n'a pas toujours été attiré par une carrière en agriculture. Après un court détour par le journalisme à l'université, Mike rentre chez lui pour donner un coup de main sur la ferme familiale, et c’est là qu’il tombe amoureux de l'agriculture. Par la suite, il fait un deuxième séjour à l'université, où il obtient un diplôme en commerce agricole. Depuis 2008, l’agriculture occupe toute la place dans sa vie.
Q : À quoi ressemblait l’agriculture de précision quand tu as débuté dans le domaine?
R : J'ai commencé dans l’industrie en 2008 et, à cette époque, il y avait un peu d'imagerie satellitaire, mais nous ne l'utilisions pas vraiment. Ce n'était pas très courant. Nous savions que l’agriculture de précision prenait un ordinateur, le courrier électronique et des feuilles de calcul, mais, à ce stade, je n'avais jamais entendu parler d'un fichier de formes. Aujourd'hui, c'est très différent. La technologie joue un rôle important dans mon quotidien, comparativement à mes débuts.
Q : Vous rappelez-vous de la première fois où vous avez commencé à croire que ça pourrait aider vos clients?
R : Je me suis d’abord intéressé à FieldView parce que j'avais l’impression que nous devions être capables de mieux suivre nos opérations sur le terrain. Je voulais être en mesure d'utiliser des cartes de rendement pour comprendre l’effet que nos interventions en cours de saison pouvaient avoir sur le résultat final. Et cela a été formidable. Mais l'un des autres atouts de FieldView, et une des raisons pour lesquelles je l'apprécie tant, c'est que, peu importe l'équipement que vous utilisez, tant qu'il a les capacités nécessaires, vous pourrez établir la connexion. Ainsi, pour chacun de mes clients, j'ai pu rassembler leurs données en un seul endroit.
Q : Quels sont les fonctionnalités ou les avantages de FieldView que vous préférez?
R : À bien y penser, ce sont probablement les cartes, bien que cela puisse sembler simple à première vue. Je constate que mes producteurs aiment voir FieldView en action, surtout en temps réel, lorsqu'ils travaillent sur le terrain. Ils aiment utiliser l'écran partagé. Avec l'écran partagé, ils peuvent voir une des applications qu'ils ont faites ou peut-être leurs cartes à taux variable qu'ils utilisent, ou n'importe quel autre élément de ce genre, simplement pour visualiser ce qu'ils accomplissent avec la moissonneuse-batteuse. Je trouve que c'est ce qui intéresse le plus mes producteurs.
Oh! Et une autre chose que j'encourage mes producteurs à faire avec FieldView, c'est beaucoup, beaucoup d'essais. Il ne s'agit pas forcément de grands essais. Il suffit de diviser certains champs en deux et d’y appliquer des variétés ou des herbicides différents pour pouvoir dire : « OK, qu’est-ce que je vois comme effet sur la culture, ici? » Beaucoup de gens ne veulent faire qu'une seule chose et l'appliquer à l'ensemble de leur exploitation, mais avec les possibilités que nous offre FieldView, il y a un tas de choses que nous pourrions apprendre.
Q : Pouvez-vous identifier une occasion où FieldView a fait la différence pour un client en lui fournissant un renseignement qu'il n'aurait peut-être pas obtenu ailleurs?
R : Certainement! Cette année, pour un champ de lin d’un de mes clients, j'avais recommandé un taux de semis spécifique pour la parcelle. Mon client souhaitait essayer un taux différent. Nous avons donc semé une partie du champ avec un certain taux et une autre partie avec un taux plus élevé. Compte tenu des conditions sèches de cette année, les taux de semis plus forts n'ont généralement pas donné de très bons résultats. Nous avons donc utilisé FieldView pour suivre les données de semis. Puis, au moment de la récolte, nous avons pu utiliser la carte de rendement pour extraire les données très rapidement. Même sans effectuer une analyse de zone sélectionnée, nous avons pu constater immédiatement l’avantage du taux de semis plus faible. Dès que j'ai vu la carte de rendement, j'ai su qu'un taux de semis était nettement mieux que l'autre.
Q : Que diriez-vous à un producteur qui pourrait utiliser FieldView, mais qui hésite à le faire?
R : Voilà une question intéressante. Une grande partie de l'opposition que j’observe est composée de ces producteurs qui disent : « D’accord, je collecte les données, mais à quoi vont-elles me servir? » C'est en fait une excellente question, parce qu'honnêtement, vous ne savez pas vraiment à quoi elles vont servir jusqu'à ce que vous en ayez besoin. Je dis donc à ces producteurs que, tout au long de la saison, nous devons nous attendre à des surprises. La seule raison pour laquelle nous aurons pu découvrir des réponses et des solutions pour un certain nombre de problèmes, c'est parce que nous aurons recueilli les données depuis le début.
Q : Une dernière réflexion?
R : Bien sûr. Nous arrivons à un point où il y a moins de spéculations sur ce qui fonctionne bien et plus de preuves. Il y aura toujours beaucoup d'inconnues en production agricole. Peu importe à quel point nous portons attention à ce qui se passe, il y aura toujours des inconnues. Mais avec un outil comme FieldView, nous pouvons prouver au fil du temps que les pratiques agronomiques que nous mettons en place peuvent améliorer la rentabilité de nos clients. Et c'est le véritable objectif.