Voici mon histoire – Jenna Metzger, directeur commercial chez Climate
septembre 6, 2018
La famille de Jenna Metzger pratique l'agriculture depuis si longtemps qu'il est difficile de dire avec certitude à combien de générations cela remonte. En fait, la famille de Jenna - les MacDougall - a récemment été reconnue par la Fédération de l'agriculture de l'Ontario pour avoir perpétué la tradition agricole depuis la Confédération. Avec une telle histoire, il est tout à fait logique que l'éducation de Jenna, aujourd'hui directrice commerciale chez Climate en Ontario, ait été enracinée dans une façon plus traditionnelle de faire les choses.
« Ma famille possédait un concessionnaire de tracteurs Allis Chalmers », se rappelle Jenna. Papa est encore fier de ses tracteurs orange. »
La technologie était bien peu présente dans leur vie, mais c'était certainement gratifiant. Les journées passées à aider son père autour de la grange ont été les plus belles de l'enfance de Jenna.
« Il me semble que le temps des foins a toujours été le plus agréable », confie-t-elle. « C'était l'époque où je pouvais aider à transporter une balle ici et là. »
Bien que Jenna admette que transporter des balles de foin ne semble pas particulièrement amusant pour la moyenne des gens, c'était valorisant de sentir qu'on fait partie de quelque chose de plus grand. C'est la même raison qui l'a conduite vers l'agriculture après l'école secondaire, quand son chemin s'est soudainement ouvert devant elle.
« Un des événements marquants de ma vie a été la décision d'aller à l'Université de Guelph en agriculture », croit-elle. « Je me suis dit : pourquoi ne pas aller à l'école pour étudier quelque chose avec lequel j'ai grandi, quelque chose que j'adore? »
Depuis qu'elle a obtenu son diplôme avec une majeure en phytotechnie, Jenna a occupé plusieurs postes dans le monde agricole, travaillant notamment avec Monsanto. Puis, un jour, elle a reçu un courriel au sujet de la plateforme Climate FieldViewMC, qui n'avait pas encore été lancée au Canada à l'époque. Elle se souvient que sa curiosité avait été immédiatement piquée.
« C'était quelque chose de si nouveau et de si ingénieux », dit-elle. « Je voulais en savoir plus. »
Peu de temps après, Jenna et ses collègues ont reçu des directives pour compléter la formation sur la plateforme. Un tel mode d'emploi ne se voit pas tous les jours, donc il était clair dès le début que FieldView s'apprêtait à devenir quelque chose de gros. Même ainsi, il peut être difficile d'être intéressée par des modules de formation obligatoires - ou du moins c'est ce qu'a pensé Jenna.
« En fait, c'était super cool », dit-elle en riant. « J'aurais voulu me précipiter pour compléter la formation, mais j'ai continué à penser : wow! C'est vraiment bien fait et vraiment facile et amusant à utiliser. »
La plateforme a fait une telle impression sur Jenna, qu'elle a décidé d'accepter un poste de directrice commerciale dans sa région du centre-sud de l'Ontario. Travailler pour l'entreprise constituait certainement un changement passionnant, mais, pour quelqu'un dont le premier téléphone cellulaire était plus ou moins un outil réservé aux urgences routières, il pouvait être quelque peu intimidant de se plonger dans la technologie.
« Je me souviens de la première fois que je suis allé présenter la plateforme à un producteur. J'étais si nerveuse à l'idée de configurer le module [FieldViewMC Drive] sur la moissonneuse-batteuse. J'ai été inquiète durant tout le trajet pour s'y rendre. Puis, quand Lydia et moi sommes arrivées à la ferme, j'ai été épatée par la facilité d'installation. Je me souviens m'être sentie toute bête d'avoir été anxieuse au départ. »
Depuis, la carrière de Jenna et sa relation avec la plateforme ont beaucoup évoluées. Bien qu'il soit toujours amusant de tester les nouvelles fonctionnalités avant leur lancement, les meilleurs moments se passent toujours en compagnie des producteurs.
« Plus tôt ce printemps, je suis allée mettre une parcelle en place avec un détaillant et quelques clients intéressés par FieldView. Je suis montée dans la cabine avec un homme plus âgé dont je pouvais dire qu'il n'était pas très à l'aise avec les nouvelles technologies et qu'il n'en voyait pas vraiment l'utilité », explique-t-elle. « Nous avons eu un printemps difficile, et c'était urgent de commencer, alors il n'avait pas vraiment de temps à perdre. Mais une fois que nous avons terminé l'installation sur l'équipement et qu'il a commencé à voir les données arriver, je pouvais dire qu'il aimait déjà le système. »
Ces moments où Jenna peut voir à quel point même les fonctions les plus élémentaires de FieldView peuvent avoir un impact sur le travail d'un producteur sont la raison pour laquelle Jenna dit adorer ce qu'elle fait.
« Nous avons juste bavardé sur la vie de tous les jours, et, à un moment donné, j'ai mentionné un autre outil intéressant sur la plateforme », dit-elle en riant. « Alors, il me répond : " Vous savez, à ce stade, vous m'avez déjà convaincu; je profite seulement de la conversation avec vous." »
Ce sont ces interactions qui permettent à Jenna d'aider les producteurs à établir des relations de travail, tant avec la plateforme Climate FieldView elle-même qu'avec l'équipe de Climate qui la soutient.
« L'agriculture numérique en général, je pense, est un grand pas pour le Canada », dit-elle. « Quand on pense à l'époque où le GPS est arrivé sur l'équipement, peu de gens en possédaient. Maintenant, certaines personnes ne savent pas ce qu'elles feraient sans lui. »
Elle voit Climate FieldView dans un rôle similaire.
« Je pense que les gens se rappelleront bientôt le temps où on ne pouvait utiliser les images satellitaires, et ils se diront : "Ouais, c'était bizarre!" »
Et comme pour toutes les grandes réalisations, ce changement est progressif. Il est rare que ces avancées technologiques potentielles prennent d'assaut l'industrie du jour au lendemain. En réalité, l'engouement pour les grandes choses comme Climate FieldView se construit petit à petit, producteur par producteur, conversation par conversation.
Il faut aussi des gens comme Jenna pour faire en sorte que ces changements se produisent, tous travaillant dans le but ultime d'aider les producteurs à améliorer ce qu'ils font déjà. C'est une plus lourde tâche que de transporter des balles de foin… mais ça demeure fort agréable.