Voici mon histoire : Kim Keller
avril 16, 2021
Comme quiconque ayant grandi dans le milieu agricole, Kim est habituée à travailler dur. Son amour pour l’agriculture et des gens qui en vivent l’a amenée à travailler comme gestionnaire de projet chez Climate FieldViewMC et dans l’agriculture avec sa mère, son père et son frère. Elle ne mène pas une vie facile, mais connaissant Kim, elle est plus que prête à relever le défi.
Comme beaucoup d’enfants élevés dans le milieu agricole, Kim était partie pour l’université avec l’intention de ne jamais revenir à la ferme. Mais après avoir obtenu son diplôme et passé six ans dans le domaine de l’assurance, elle avait ressenti le besoin de retourner vers ce qu’elle aimait le plus. « Je me souviens d’avoir appelé mes parents et leur avoir dit que je pensais essayer l’agriculture », dit-elle avec un sourire. Ils avaient répondu « Oui, bien sûr. Mais cela serait surprenant, puisque tu détestes l’agriculture ». J’avais réussi à les convaincre. J’étaisrevenue pour la récolte en 2011, pour une période d’essai. Et ça s’était très bien passé.
En 2016, Kim était revenue à la ferme familiale en Saskatchewan de manière plus permanente. C’est également l’année où elle s’est jointe à l’équipe de Climate FieldView au Canada parmi les premiers employés. En fait, sa première tâche au sein de l’entreprise consistait à gérer son pré-lancement dans l’Ouest du Canada, avec un seul détaillant et près de 50 agriculteurs, répartis partout au pays. Voici comment Kim décrit le tout. « Nous étions allés partout au Canada et avions convaincu les agriculteurs de se joindre à FieldView en leur parlant de l’entreprise et de la façon dont leur exploitation agricole pouvait en bénéficier. Nous avions réellement travaillé en étroite collaboration avec l’équipe interne, les agriculteurs et les détaillants de l’époque. Le but était de nous assurer que nos agriculteurs et toutes les personnes impliquées vivaient une expérience géniale, et, en quelque sorte, nous avions appris tous ensemble. »
Au cours de ces premiers jours, Kim avait pu constater par elle-même la manière dont FieldView profitait des données d’un agriculteur pour l’aider à prendre de meilleures décisions pour son exploitation. Le fait que Kim et sa famille faisaient partie des premiers utilisateurs de FieldView n’a pas nui. « Sur notre exploitation agricole, mon rôle consiste à obtenir toutes les données, les rationaliser et les regrouper en un seul endroit. De cette façon, lorsque nous devons prendre une décision, je n’ai qu’à les extraire. »
Ces jours-ci, Kim ne consacre pas autant de temps aux clients de FieldView. En tant que gestionnaire de projet, elle travaille principalement avec l’équipe interne pour la mise en œuvre d’initiatives à déployer. C’est le genre de travail qui permet à Kim de vraiment changer les choses. « Chaque matin lorsque je me lève, je vais au bureau et je me demande comment je pourrais faciliter la vie de mes collègues. Alors, lorsque je peux réaliser des projets qui améliorent la vie de mes collègues, je suis enthousiasmée. » Et elle ajoute, « Je sais que j’ai fait mon travail et c’est incroyablement gratifiant. Je suis vraiment chanceuse de travailler sur des projets de ce genre tous les jours. »
Si vous ne l’avez pas encore remarqué, il est évident que Kim nourrit une passion pour son travail, ressent un amour pour l’agriculture et garde l’œil ouvert sur les possibilités d’améliorer la vie des agriculteurs d’un bout à l’autre du pays. En regroupant tous ces éléments, Kim sait très bien où elle aimerait faire progresser l’agriculture numérique. « Je crois que nous devons continuer à progresser vers la normalisation des données. Nous ne pouvons plus continuer à fonctionner dans un écosystème où chacun travaille en silo. Cela prendra une entreprise comme FieldView pour constituer une plateforme neutre par laquelle tout peut passer. Toutes ces données sont normalisées, et la plateforme devient vraiment l’endroit que les agriculteurs consultent pour obtenir les données concernant leur exploitation agricole. Grâce aux données normalisées, nous pouvons aller au-delà de simples consultations et examens des données, et bénéficier d’idées et de recommandations exploitables. Parce que, pour réellement prendre de bonnes décisions d’affaires, nous devons réunir toutes les données en un seul endroit, les normaliser, en les rendant lisibles, compréhensibles et accessibles. »
Pour préciser davantage son point, Kim se tourne vers le tableau blanc derrière elle, et s’exprime avec la conviction d’une personne qui comprend vraiment. « Pour moi, et ceci s’applique encore aujourd’hui, il n’y a aucun doute que l’agriculteur est propriétaire de ses données. C’est aussi simple que cela. »
Personne n’est en désaccord avec Kim sur ce point. Personne.
Lorsque Kim ne travaille pas chez FieldView ou sur l’exploitation agricole familiale, on peut la trouver en train de plaider en faveur d’autres questions du domaine agricole qui lui tiennent à cœur. À titre de cofondatrice de la Saskatchewan Women in Ag, Kim ainsi que ses collègues aident à prendre en charge, à autonomiser et connecter toutes les femmes dans le domaine agricole, dans un effort permettant de renforcer l’ensemble de l’industrie. Elle est également cofondatrice de la Fondation Do More Ag, un organisme axé sur l’encouragement, l’autonomisation et le soutien des productrices agricoles en vue de prendre soin de leur bien-être mental.