Voici mon histoire : Andrew Elgersma, Directeur commercial chez Climate
novembre 7, 2019
Bien qu'il ne fasse partie de l'équipe de Climate FieldViewMC que depuis août dernier, Andrew Elgersma a plongé sans retenue et avec une passion telle pour l'agriculture numérique que cela ne peut tenir qu'à ses années d'expérience personnelle et professionnelle dans l'industrie.
Lui-même producteur agricole, Andrew, aidé de son épouse Lindsay et de ses trois enfants – Andy (6 ans), Nadia (5 ans) et Ryland (2 ans) –, exploite une ferme avicole et cultive ses propres grains près de Guelph, en Ontario. Considérant son expérience en production agricole et sa grande connaissance de l'agriculture numérique, Andrew est le candidat idéal pour le poste de directeur commercial chez Climate pour le Sud-Ouest de l'Ontario, où il offre soutien et formation aux producteurs et aux détaillants.
Andrew est titulaire d'un diplôme et d'un baccalauréat ès sciences en agriculture de l'Université de Guelph. Oeuvrant depuis 13 ans dans l'industrie agricole, il a touché à divers domaines, de la gestion du marketing 'à l'embauche de représentants, en passant par la conception de programmes pour les producteurs et la gestion de solutions numériques pour l'agriculture.
Sa formation et son expérience technique dans l'industrie s'appuient sur toute une vie passée à la ferme. Ses parents ont tous deux grandi sur des fermes et lui-même n'avait que 9 ans quand ils ont fini par acquérir. Ce n'est que quand Andrew a atteint l'âge de 15 ans, cependant, que son père lui a acheté des vaches et des veaux pour qu'il s'implique dans le Mouvement 4-H. Ces premiers veaux n'étant pas adaptés au 4-H, son père en a acheté d'autres, et « nous nous sommes retrouvés à élever un petit troupeau de bovins limousins de race pure ».
Andrew et sa famille ont commencé à exposer du bétail dans des foires locales, dont la Royal Agricultural Winter Fair à Toronto, et à vendre leurs propres animaux reproducteurs. « C'est vraiment cette expérience dans le domaine de l'élevage qui m'a poussé à vouloir faire carrière en l'agriculture », affirme Andrew.
Une fois aux études à l'Université de Guelph, c'est un cours de première année sur les sols, donné par un professeur exceptionnellement passionné, qui a éveillé son intérêt pour l'agronomie en particulier.
Quand Climate FieldViewMC a été lancé au Canada, Andrew s'est familiarisé avec la plateforme lors de diverses conférences. C'est au cours d'un atelier auquel il a participé dans le cadre d'une conférence donnée en Saskatchewan qu'Andrew s'est rendu compte à quel point la plateforme Climate FieldViewMC est impressionnante et qu'il a réalisé son potentiel considérant qu'elle est « facile à utiliser et peut générer des données qui procurent une foule d'informations utiles. »
Lorsque l'occasion s'est présentée, Andrew a posé sa candidature et s'est joint à l'équipe de Climate FieldViewMC.
En tant que directeur commercial, Andrew est chargé de s'assurer que les entreprises du Sud-Ouest ontarien sont bien servies. Il s'occupe également de formation dans cette partie de la province où il a récemment donné quatre ateliers pratiques. Andrew profite de ces occasions pour montrer aux détaillants et utilisateurs comment reconnaître les possibilités que leur offre la plateforme et pour les aider à améliorer leurs compétences et à utiliser en toute confiance les actifs numériques générés FieldView.
Ces séances de formation sont dynamisantes pour Andrew, car il voit de ses propres yeux l'enthousiasme pour la plateforme. Lors d'une récente séance, Andrew a travaillé avec deux frères qui venaient tout juste la veille de s'abonner à la plateforme.
« Une chose qu'ils ont tout de suite remarquée en voyant des images de la santé des parcelles, explique Andrew, c'est que la superficie qui se trouvait auparavant en blé sur la moitié du champ, et qui était maintenant totalement cultivée en soya, avait nettement profité des avantages du blé dans la rotation ». Ainsi, sans même monter dans la moissonneuse-batteuse, ces producteurs obtenaient déjà de l'information sur la situation au champ transmise par les outils numériques de FieldView.
La formation n'est cependant pas la seule responsabilité de Andrew. Sa longue liste de tâches comprend également la communication avec les spécialistes de l'activation Climate, l'accompagnement des producteurs et le suivi de leurs questions et préoccupations. Il évalue les rapports des clients de la plateforme pour s'assurer qu'il leur fournit tout ce dont ils ont besoin pour connaître du succès. Il recrute de nouveaux utilisateurs et contacte les détaillants d'équipements qui vendent la plateforme FieldView de Climate pour les aider dans leur travail. Il collabore avec les directeurs de territoire de Bayer afin de les appuyer dans leurs activités promotionnelles et répondre à leurs questions. Andrew se tient continuellement à jour en ce qui concerne la plateforme et les applications associées pour s'assurer de fournir de l'information pertinente et utile.
Malgré qu'il ne travaille chez Climate FieldViewMC que depuis peu, Andrew a déjà constaté les avantages d'utiliser la puissante plateforme numérique. Les commentaires recueillis à la suite des séances de formation et des ateliers pratiques ont été incroyablement positifs, en particulier à partir du moment où les utilisateurs apprennent à rassembler leurs données.
« C'est un domaine qui intéresse beaucoup de producteurs et nombre d'entre eux sont à la recherche de la solution que nous sommes en mesure de leur offrir », assure Andrew. « C'est très encourageant, parce que les producteurs veulent prendre de meilleures décisions, continuer à faire avancer leur ferme et tirer davantage de leurs plans de culture, et nous pouvons les aider à trouver comment faire grâce aux précieux renseignements que peut leur fournir Climate FieldView. »
Une des raisons du succès de la plateforme est sa structure intuitive et ses éléments visuels. « Mon travail avec les agriculteurs au fil des ans m'a appris que bon nombre d'entre eux sont des personnes visuelles », assure Andrew. « Les producteurs aiment travailler avec des données, mais quand ils sont capables de les visualiser, ces mêmes données deviennent encore plus puissantes et plus utiles. »
Développée en pensant aux producteurs agricoles, la plateforme est en mesure d'identifier facilement les possibilités d'amélioration de la production. « Que ce soit par le biais de l'imagerie de santé des parcelles ou en examinant le rapport de rendement à partir de la moissonneuse-batteuse, les producteurs sont en mesure d'évaluer de nombreuses possibilités différentes pour améliorer leur rentabilité et optimiser les effets de leurs intrants », explique Andrew.
La caractéristique de la plateforme que Andrew préfère est sa souplesse. Qu'il s'agisse d'intégrer les données de divers équipements ou de travailler avec d'autres partenaires pour intégrer leurs cartes de données dans la plateforme, les producteurs sont en mesure de recueillir les données d'un certain nombre de sources différentes et de les regrouper toutes en un même endroit. Créer des cartes de semis ou des cartes de rendement permet également aux utilisateurs de trier l'information en fonction des données historiques, des images de la santé des parcelles ou du rendement des intrants. Et même si un producteur ne dispose pas d'équipement compatible avec la plateforme, « il peut quand même tirer beaucoup d'avantages de l'utilisation de FieldView pour créer des cartes de sa ferme en utilisant les outils existants », précise Andrew.
C'est le fait d'entendre les producteurs expliquer comment la plateforme a pu les aider et où elle les mènera dans l'avenir qui donne de l'énergie à Andrew et l'incite à se mettre au travail chaque matin. Selon lui, aider les clients à connaître du succès et valider leurs données en parallèle avec les résultats réels de l'exploitation agricole est encore plus gratifiant lorsque l'on travaille avec une équipe aussi collaborative, compétente et agréable.
Que nous réserve l'avenir de l'agriculture numérique au Canada? « La télédétection, la modélisation prédictive, l'automatisation améliorée et l'agriculture autonome », note Andrew. « Je pense que l'automatisation des couches de données suscitera beaucoup d'intérêt et d'investissement. L'utilisation de l'imagerie satellitaire en est une composante, mais si les producteurs ont la possibilité d'en faire plus en rapport avec la cartographie des sols, elle deviendra alors un outil beaucoup plus important pour déterminer ce qui se passe dans des zones spécifiques de certains champs. »
Considérant l'habituelle imprévisibilité des conditions météorologiques, la gestion devient d'autant plus importante. Au fur et à mesure que les fermes continueront de croître, les défis et les possibilités croîtront avec elles. Une approche de gestion par zone jumelée à d'avantage d'applications à taux variable apporte quelques solutions à cet égard.
« Nous serons en mesure de mieux réagir et de faire de meilleures recommandations au fur et à mesure que la saison évoluera en fonction des conditions météorologiques », indique Andrew. « Parce que nos modèles météorologiques deviendront plus complexes, nous serons en mesure de mieux prédire quelles pratiques de gestion devront être employées au cours des différentes saisons de croissance. » Et grâce à la modélisation prédictive, les producteurs pourront déterminer avec plus de précision le moment pour effectuer leurs applications et identifier quand le risque de maladie sera plus élevé.
Andrew explique : « Nous avons maintenant des outils qui peuvent nous aider à prendre des décisions de production et c'est pourquoi, malgré l'ampleur de l'échelle à laquelle l'agriculture de demain se pratiquera, notre engagement à l'endroit de ce genre de technologies de précision nous permettra d'être en mesure de cultiver de façon plus durable. »