Voici mon histoire : Kerran Clements, Directeur des services régionaux

Kerran Clements travaille dans l'industrie agricole depuis le jour où il a obtenu son diplôme d'études universitaires, mais c'est à son professeur d'horticulture au secondaire, M. Mossip, que Kerran attribue son amour des plantes et de tout ce qu'elles peuvent faire pour nous. « Je l'accuse de m'avoir inoculé le virus et de m'avoir aidé à voir le côté intéressant des plantes et à comprendre le rôle que jouent les plantes et l'agriculture dans la civilisation : comment nous fonctionnons socialement et comment nous en avons besoin pour survivre physiquement. » Kerran a rapidement plongé dans l'industrie et ne l'a jamais regretté.

Kerran travaille chez The Climate Corporation depuis près de deux ans maintenant, mais son expérience en agriculture s'étend non seulement sur une décennie, mais sur deux continents. En effet, Kerran est né et a grandi en Nouvelle-Zélande, et a fréquenté une université axée sur l'agriculture où il a complété un baccalauréat en sciences, avec une majeure en biologie et une mineure en génétique.

Il a travaillé pour une entreprise d'engrais et comme agronome en production de maïs avant de déménager au Canada avec son épouse - une Canadienne – et de trouver un emploi dans un commerce de détail agricole indépendant. Profitant d'une vie agréable à Edmonton, en Alberta, avec leurs deux filles - Piper, 4 ans, et Adeline, 2 ans – Kerran et sa conjointe n'ont jamais plus souhaité quitter le pays. « Nous avons de la chance car, que nous vivions ici ou en Nouvelle-Zélande, ce sera toujours chez nous », dit-il.

Après avoir travaillé trois ans au Canada dans le commerce de détail agricole, Kerran est passé chez Monsanto, maintenant Bayer, où il a travaillé pendant trois autres années comme agronome technique. C'est à cette époque qu'il a découvert Climate FieldView^MC, un produit qui en était alors encore à sa version pré-commerciale dans l'Ouest canadien. Au cours d'une séance de formation à Saskatoon, il a eu l'occasion d'explorer la plateforme Climate FieldView, qui était déjà en service aux États-Unis depuis un an ou deux.  

« Je me souviens juste d'être assis dans cette salle, de tout voir à l'écran et d'avoir pensé : c'est énorme, et cela va changer la façon dont les services agronomiques sont fournis et dont les producteurs agricoles gèrent leurs intrants et leurs applications », dit-il.

Bien que la plateforme ait d'abord été lancée dans l'Est du Canada, Kerran avait compris qu'elle allait avoir un « impact gigantesque sur l'agriculture », et c'est pourquoi il est resté en contact avec ses collègues de FieldView. Après l'expansion de la plateforme dans l'Ouest canadien, Kerran a posé sa candidature au poste de directeur des services régionaux et a obtenu l'emploi tant convoité.

Le titre de Kerran – directeur des services régionaux – semble peut-être un peu modeste, considérant que sa région est, en fait, le pays tout entier. Kerran assure la liaison avec les directeurs commerciaux de Climate à travers le Canada pour veiller à ce que tous les membres de l'équipe soient unis et réussissent à promouvoir la plateforme ainsi qu'à travailler avec elle auprès des détaillants et des producteurs. Il travaille avec l'équipe des produits pour s'assurer que ceux-ci sont commercialisés efficacement, gère les comptes principaux, intervient avec le siège social et participe aux efforts stratégiques à grande échelle, traçant la voie que prendront l'entreprise et l'expansion du marché. Kerran vit à Edmonton avec sa famille, mais doit voyager régulièrement, et souvent à l'extérieur du pays pour rencontrer les gens de Climate au sud de la frontière.

Kerran est passionné par la plateforme FieldView et les possibilités d'avenir qu'offre l'agriculture numérique : « J'adore la vitesse à laquelle ça évolue ». Alors qu'avec la vente de semences vous êtes limité à une saison par année, la technologie numérique permet d'introduire de nouveaux produits et fonctionnalités dans l'industrie à tout moment.

En fait, Climate met régulièrement à jour ses applications FieldView pour « améliorer le produit, le rendre plus rapide, supprimer les bogues, améliorer la compatibilité avec les équipements, changer la façon dont nous présentons les images satellitaires; il y a tellement de façons d'améliorer les choses chaque semaine », explique Kerran.

Seulement depuis son arrivée chez Climate, Kerran constate que la plateforme FieldView s'est améliorée de façon exponentielle. « Si nous considérons l'objectif ultime de The Climate Corporation – fournir des outils numériques pour aider les agriculteurs à prendre de meilleures décisions de gestion, plus éclairées et plus efficaces, sur leurs fermes – c'est ce que nous faisons et c'est ce que nous faisons de mieux en mieux chaque semaine.

Les possibilités pour l'avenir semblent infinies, et bien que des fonctions comme l'imagerie satellitaire et la rédaction de prescriptions aient déjà été considérées comme des techniques de pointe, c'est la marche vers de nouvelles et meilleures technologies qui allume vraiment Kerran : « Ça vous fait rêver et donne le vertige de penser à ce que ça pourrait être dans trois, quatre ou cinq ans. »

La fonctionnalité de la plateforme FieldView que préfère Kerran est probablement la capacité qu'elle offre d'effectuer des essais quantitatifs et qualitatifs sur votre ferme, ce qui facilite grandement la collecte et la gestion des données pour les producteurs. En tant qu'agronome, Kerran sait que, malgré les meilleures intentions d'un producteur agricole, il peut être bien difficile de trouver le temps d'effectuer des essais efficaces à la ferme. Mais, avec FieldView, « si vous avez un problème avec un produit, vous saurez quel jour il a été pulvérisé, quel temps il faisait, à quelle vitesse vous rouliez; ces informations sont tellement précieuses », explique Kerran.

« Avoir cela à portée de main et accessible partout où vous avez une connexion internet sur un appareil intelligent, plutôt que d'avoir à fouiller dans le classeur qui se trouve derrière le siège du tracteur, offre une valeur inestimable. Être capable de collecter, de gérer et d'analyser facilement les données de champ et les rapports de rendement « change votre façon de penser et change votre façon de cultiver ». Les données mises à la disposition des producteurs sont d'une grande valeur, ce qui non seulement leur permet de quantifier ce qu'ils ont toujours su, « mais nous rend plus responsables de nos actions et, en bout de ligne, font de nous de meilleurs producteurs agricoles. »

« J'aime mon travail tous les jours... Je pense que nous avons beaucoup à offrir », se réjouit Kerran. À la suite de l'acquisition de Monsanto par Bayer, il constate que les membres de l'équipe   ont maintenant plus de possibilités pour mieux mettre en valeur les produits qu'ils ont à offrir aux producteurs. La technologie elle-même suscite l'enthousiasme.

Les possibilités que nous sommes en mesure de présenter aux producteurs et détaillants – surtout considérant l'extraordinaire croissance de la technologie au fil des ans et en temps réel – est stupéfiante.

« Beaucoup des possibilités offertes par la technologie sont encore incomprises, et c'est pourquoi j'aime tellement me retrouver devant une salle pleine de gens qui n'ont peut-être pas encore eu un aperçu de ce que l'avenir réserve et leur expliquer non seulement ce qui est possible aujourd'hui, mais aussi ce qui sera possible demain », affirme Kerran.

Qu'il s'agisse de perfectionnement en matière d'accessibilité ou de résolution – on peut maintenant obtenir des images au centimètre près –, la technologie nous permet de réaliser d'énormes progrès dans notre façon de cultiver la terre : « Vous pouvez identifier une foule de choses si vous disposez de ce niveau de granularité, comme l'identification des mauvaises herbes ou l'identification des insectes à partir d'images de drones. »

L'avenir de l'agriculture numérique est en pleine expansion et Kerran est enthousiaste à l'idée d'être à l'avant-garde avec FieldView, testant de nouvelles fonctionnalités cette saison qui pourraient être lancées dès la fin 2019.

D'ici là, Kerran s'occupe non seulement de sa vie professionnelle, mais aussi de sa vie familiale active. De la chasse en été, du ski en hiver, un voyage en Nouvelle-Zélande pour visiter la parenté : « Il n'y a jamais un moment ennuyeux dans notre maison; soit on court après les filles, soit on court après le temps. »